Page précédente
Retour à l'accueil
Dans cette actualité :
TdC - BANG WAI 2018VENERABLES THEIERS Publiée le mercredi 18 juillet 2018
L'été nous ramène toujours au souvenir de nos premiers pas dans les montagnes du thé Pu'Erh, à la découverte des vieux théiers : voyage initiatique et inoubliable de l'été 2005.
C'est dans les Monts Nannuo puis à Hekai que nous avons vu les premiers d'entre ces arbres majestueux, rois des terroirs dignement honorés ou patriarches des jardins.
Aujourd'hui, nous vous emmenons à la rencontre de ces théiers vénérables et de quelques autres arbres remarquables que nous avons plaisir à retrouver chaque saison dans nos terroirs favoris, comme on va saluer de vieux amis.
C'est dans les Monts Nannuo puis à Hekai que nous avons vu les premiers d'entre ces arbres majestueux, rois des terroirs dignement honorés ou patriarches des jardins.
Aujourd'hui, nous vous emmenons à la rencontre de ces théiers vénérables et de quelques autres arbres remarquables que nous avons plaisir à retrouver chaque saison dans nos terroirs favoris, comme on va saluer de vieux amis.
Patriarches et Rois des Théiers
Il y a les arbres révérés par les passants et visiteurs à tout moment de l'année, devant les quels on se recueille, souvent en brûlant de l'encens: comme dans le jardin impérial de Kunlu Shan, à Qianjiazhai ou près de Fengqing.
Il y a ceux qui, dans les villages ou dans certains jardins de montagne, sont décorés et reçoivent des offrandes au moment des fêtes ethniques:par exemple, pour le nouvel an des Bulang à Jingmai ou à Bada.
Enfin, il y a ceux qui font la fierté des producteurs: le plus bel arbre de leur jardin, le plus vieux.
Certains sont sauvages, établis au coeur de montagnes reculées; d'autres ont été cultivés et sont récoltés chaque année, cette cueillette étant en principe réservée aux villageois. Leurs âges sont variés, mais toujours respectables. Nous allons vous les présenter en images.
A tout seigneur tout honneur, puis qu'il est connu comme étant le patriarche : commençons par le Roi des Théiers de Xiang Zhu Qing, tout près de Fengqing.
Vieux, c'est peu dire, puisque cet arbre (qui aurait été planté de main d'homme) a été daté comme âgé de 3200 ans.... en le contemplant, on perd la mesure du temps.
Age et taille ne vont pas toujours de pair, tout dépend aussi du terroir, de la chaleur et de l'hygrométrie.
Mais la sensation de puissance et de stabilité qu'on éprouve auprès d'eux ne se dément pas.
La traversée d'un temps qui se mesure en siècle leur donne une aura particulière, on a envie de les enlacer et de se poser contre eux quelques instants en fermant les yeux - ce que nous ne manquons jamais de faire.
On retrouve ces impressions en dégustant le thé issu de la récolte d'arbres uniques.
Il est touchant de constater combien chacun a sa personnalité propre et ses saveurs particulières, même quand on compare deux arbres très proches d'un même jardin.
Nous avons eu aussi le privilège de gouter un Pu'Erh issu du Roi de Bangwai, âgé de quelques 1800 années: expérience inoubliable.
La peau des arbres
Ces vieux théiers sont aussi une manne pour l'oeil du photographe et inscrivent des instants de pure poésie dans nos esprits.
Feuilles, fleurs, écorces, bois entrelacés, théiers dans la brume et même pris dans la glace, ce sera l'objet de notre prochain article.
Feuilles, fleurs, écorces, bois entrelacés, théiers dans la brume et même pris dans la glace, ce sera l'objet de notre prochain article.